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Adieu Eri – la frontière entre le film et la réalité

En peu de temps, Tatsuki Fujimoto à su s’imposer comme un mangaka avec une forte popularité à travers le monde. Jeune auteur, il a déjà réalisé plusieurs œuvres bien marquantes qui ont réussi à sortir des codes habituels des mangas. Et si Fire Punch ou Chainsaw Man arrive à diviser une partie des lecteurs pendant qu’une autre adorée, les one-shot de l’auteur arrive à faire l’unanimité et pousse une vraie réflexion tant le message des œuvres peu être compris de plusieurs façons différentes. 

Allumer le feu

Et Adieu Eri ne fait pas exception à la règle on va suivre le manga sous le point de vue de Yûta le personnage principal, enfin de sa caméra surtout. Car Yûta est un mordu de cinémas et à toujours rêver de faire un film, ses parents lui ont donc offert un appareil dans l’idée qu’il film sa mère malade et garder un souvenir de ses moments avec elle.

Les premières pages c’est donc ça, Yûta qui va filmer son quotidien et celui de ses parents afin d’en réaliser un film, film qu’il finira d’une bien étrange façon et présentera au festival de son école. Mais le film n’aura pas trouvé le succès escompté sauf auprès d’une jeune fille du nom d’Eri, une cinéphile qui compte bien l’entraîner à regarder des films pour que ce dernier en réalise un meilleur sur la vie d’Eri.

J’ai résumé grossièrement l’histoire car elle va de pair avec un autre point qui la rend si riche à découvrir, le découpage et l’habilité qu’à l’auteur de faire planer le doute sur ce qui est réel et ne l’est pas. Comme je l’ai dit en introduction on va suivre le récit par la caméra de Yûta, ça se ressent sur le découpage des cases qui fait très bandes de films, mais on le voit aussi par des effets de flou lié au tremblement de son appareil lorsqu’il court par exemple. Mais le fait que le récit sois également ponctuer d’élément moins naturel (par exemple des explosions) fait planer le doute sur les paroles des personnages quant à savoir si ce que Yûta film est la réalité ou juste un scripte que suivent les personnages.

C’est vraiment très intéressant à analyser et chacun peu avoir sa théorie sur la nature des différents passages de l’œuvre, et Fujimoto joue très clairement là-dessus. Au final on ne vois que ce qu’on essaye de nous faire voir, un personnage peu être présenter comme un ange alors qu’on aurais juste supprimé tout les moments qui ne la mette pas en valeur dans un film. Chacun a son expérience propre de la chose et ce qui fait toutes les qualités d’une grande œuvre.

adieu eri (1)

Synopsis

Alors que sa mère est mourante, Yuta tente d’immortaliser ses derniers instant sur son téléphone. Après sa mort, Yuta se rend sur le toit de l’hôpital pour se suicider, mais il y rencontre une fille étrange qui le pousse à réaliser un film.

adieu eri

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