Journal du Docteur

Bien le bonjour ami lecteur !

Alors que je parlais de Freaky Girl la semaine dernière, qui était une série recommander par Depkron, ce dernier va encore faire parler de lui aujourd’hui car je vais parler de série qu’il m’aura prêtée. De quoi voir d’autres horizons que les séries que je lis d’habitude et surtout sans dépenser un sous (à la limite l’essence pour aller jusque chez lui). On parlera donc de la bridage d’outre-tombe, une série surnaturelle en 3 tomes, Le Couvent des Damnées qui wouaw, me surprend autant que Freaky Girl mais avec des propos plus violents. Serii, un one-shot assez spécial qui aborde le temps et le partage des connaissances. Et enfin Un dernier soir à pékin, un manga chinois qui me permet d’entré dans l’univers de Golo Zhao, et croyais moi, vous n’avez pas fini d’entendre parler de cet auteur. Bonne lecture !!

Ce que j’ai lu la semaine dernière

• La brigade d’outre-tombe – Tome 1 à 3 :

Vous savez, il arrive que parfois on ait des préjuger sur des titres. Que ce soit à cause de la réputation de son auteur, un synopsis ou un thème qui ne nous plaît pas, voir même l’avis négatif d’une personne qu’on respecte. Eh bien ce dernier point correspond à ce que je pensais de « La brigade d’outre-tombe« , lors de la sortie du tome 1 j’avais regardé l’avis d’un ancien blogueur qui n’avait pas du tout aimé l’ambiance dans laquelle se diriger le titre. Ce qui fait que pendant longtemps je me suis braqué sur moi-même en l’évitant comme la peste malgré quelques recommandations. Mais il y a peu, un ami avec qui on s’échange régulièrement des séries m’a de nouveau proposé de m’y pencher dessus, à force d’insistance (et pour ne pas mourir con) j’ai finalement sauté le pas et dévorer cette série.

J’ai finalement bien fait de lui donner une chance car la série se trouve être agréable à lire (malgré un dénouement un peu spécial mais j’y reviendrais). On va suivre un groupe de 5 enfants qui joue les chasseurs de fantôme, mais la particularité de ce groupe est que l’un d’eu « Adam » est capable de voir et d’entendre les esprits depuis un accident, et que leur dernière recrue « Rei » possède de grand pouvoir psychiques.

Le manga m’a quelque peu fait penser à 20th century boys, déjà graphiquement au niveau des vissages mais aussi par le thème des enfants qui vivent des événements qui les dépassent et ne sont pas pris au sérieux par les adultes. Après c’est plus anodin qu’autres choses, mais ça ma bien fait sourire quand on remarque des liens entre le passé et le présent.

Mais mise à part le style graphique qu’est-ce que j’ai aimé dans ce titre ? L’ambiance déjà, on commencer avec une première histoire ou notre groupe veux offrir le repos à un esprit, une autre lier à l’entourage d’un personnage, ou encore à des mystères de l’école. Mais très vite un fil rouge plus complexe va se dessiner, l’apparition d’un moine fantôme qui semble semer la mort là où il passe. L’histoire va donc prendre une tournure plus grave pour trouver l’identité de ce moine, et pour trouver le moyen de l’arrêter avant d’avoir trop de victimes.

Cette histoire de moine central dans la série est la plus grosse qualité du titre mais aussi son plus grand défaut. Qualité car le suspense est prenant pour savoir de qui il s’agit et de voir La brigade d’outre-tombe tout faire pour tenter de l’arrêter, mais aussi son défaut car j’ai trouvé la fin, certes surprenante mais avais tendance à en faire trop sur son dernier tome.

• Le Couvent des Damnées – Tome 1 à 6 :

L’année commence très fort, entre Freaky Girl la semaine passée, c’est maintenant au tour de « Le Couvent des Damnées » de me surprendre au plus haut point.

On se trouve là devant un manga thriller médiéval se déroulant au 16eme siècle dans le saint-Empire romain germanique. Une petite fille de nom d’Ella va tout perdre à cause de la crainte qu’on les gens pour les sorcières. Après quelques événements que je vous laisserais découvrir, elle va se faire emmener à un couvent où elle sera convertie en bonne sœur bien docile. Mais Ella ne compte pas se laisser faire et avec détermination elle va forger petit à petit sa vengeance contre celle et ceux qui sont la cause de ses malheurs.

Pour ceux qui sont à la recherche d’un récit puissant, pertinent et profond dons le suspense va vous tenir en haleine vous êtes au bon endroit. Suite à la mort de sa mère Ella va envoyer au couvent pour être rééduqué et « laver » ses origines de sorcières en tant que novice elle commence tout en bas de l’échelle et devrais faire des travaux quotidiens pour survivre. Mais ce couvent est assez spécial, à force d’y vivre on dirait presque qu’il est protégé par le dieu, car très vite les pensionnaires vont y voir des miracles. Enfin pas toute, et c’est ce qui va mettre la puce à l’oreille d’Ella qui va vite constater qu’en réalité de forte violence, des membres couper, des punition et règlement de compte sont chose courante dans ce couvent.

Mais elle va finir par forme une rébellion avec d’autres novices, et vont essayer de survivre et de rechaper à cet enfer. Mais beaucoup on déjà essayer par le passé et aucune n’a réussi à se sauver. Ella comprend qu’elle s’est lancé dans un combat quasi impossible de gagner et où la mort est partout. Que doit t’elle sacrifier pour y arriver ? Quelle horreur devra t’elle voir ? Chaque jour il va falloir faire un choix, choisir entre la vie et la mort, que ce soient la sienne ou celle des autres.

Je pense que vous l’avez compris, mais j’ai adoré ce manga, que ce sois le parcours d’Ella, l’ambiance historique de la fin du moyen-âge et les actions de la religion à cette époque (chasse aux sorcières, etc…). À chaque fois qu’Ella voit de l’espoir, elle se rend compte que l’ennemi à 10 pas d’avance et que toute tentatives à déjà utilisé faite par le passé voir contient une faille. En seulement 6 tomes on est tenu en haleine du début à la fin, mais on aurait presque aimé 2-3 tomes de plus pour éviter le rush final qui reste compréhensible mais aurais pu aller plus loin.

Je finirais sur une citation d’Ella qui m’a marqué dans la série et présente bien son état d’esprit : « Ceux qui attaquent dans le dos ne pourront pas souiller le visage de ceux qui vont de l’avant. »

• Serii – One-shot :

Manga très particulier, déjà par son style graphique très minimalisme et dans un style croquis (ce sont surtout les contours des personnages qui sont mise en avant) mais aussi par ce qu’il raconte. Kakeru et Serii sont un humain et un androïde qui vivent dans un vaste manoir, alors que le monde semble avoir atteint sa fin à l’extérieur, eux restent confinés et Serii en profite pour faire la lecture à Kakeru qui redécouvre des histoires qu’il apprécie. Mais avec le temps qui passe, on sait que rien n’est éternel, Serii va tomber peu à peu en panne et se rappeler des bons moments de son passé, et retranscrire ce qu’elle a appris dans les livres en vrai sentiment. Le récit ne s’arrête pas tout à fait là, mais se poursuit et développe la question de l’évolution, mais aussi de l’héritage, à la fois de la culture mais aussi des rencontre passé afin de forger la nouvelle génération.

Un récit que je n’ai pas l’habitude de lire, pas forcément ma cam ça ne m’a pas non plus déplut, à l’instar de certaines œuvres d’art, c’est le genre d’œuvre qu’on lit et qui peut éveiller en nous des questions sur notre philosophie en fonction du moment où l’on le lis.

• Un dernier soir à pékin – One-shot :

Originaire d’une ville industrielle du nord-ouest de la Chine, He Liu habite aujourd’hui la capitale. Alors qu’un manteau de neige recouvre la mégalopole, le jeune homme s’apprête à passer une soirée en compagnie de sa petite amie. C’est une virée à deux, semblable à une longue promenade à travers les rues animées de Pékin et ses comptoirs alléchants, durant laquelle nous allons faire le chemin à ses côtés, apprendre à mieux le connaître et comprendre son histoire. Cette soirée inoubliable sera propice aux confidences et aux prises de décisions…

C’est rare que je vous mette directement le synopsis quand je vous présente une œuvre, mais je trouvais ça intéressant d’introduire la suite de mes propos avec une mise en contexte global de l’œuvre. Car si comme beaucoup (dons moi) le nom de Golo Zhao ne vous dit rien, il faut savoir que c’est un auteur plutôt reconnu et ceux depuis plusieurs années même en France, j’ai été étonner de voir que nombreux de ses titres était déjà éditer chez nous, par exemple avec La balade de Yaya, ou encore plus récemment La plus belle couleur du monde qui avais fait un peu de bruit à sa sortie. Tout ça pour dire que le monsieur n’en est pas à son coup d’essai et ça se ressent énormément dans sa dernière série Un dernier soir à pékin.

On va donc suivre au travers les souvenirs de He Liu, de moments marquant et émouvant de sa jeunesse. Moment lié à la fois à une saison de l’année (en commençant par l’hiver), à un personnage en particulier, mais aussi à un plat ayant une grande importance tout en reflétant la personnalité des personnages. Je ne veux pas trop vous dévoiler le contenu des différentes histoires, mais on y apprend les difficultés de la vie, les erreurs de jeunesse, les grosses bêtises qui ont des conséquences sur le futur, le choix de son avenir également ou encore comment faire pour survivre dans la misère sociale dans un univers contemporain ou les gens abonnements jusqu’à leur valeur.

Et vous qu’avez-vous lu la semaine dernière ? Et qu’avez-vous prévu de lire cette semaine ?

N’hésitez pas à me le dire en commentaire.