Zéroman
Par son look très cartoon des années 1930, Zéroman ne m’avait pas des masses intéressées lors de sa sortie fin 2023. Mais comme je souhaite petit à petit découvrir le travaille d’Osamu Tezuka après ma lecture d’Ayako, j’ai voulu tenter cette série finie en 2 tomes en France. Et ce n’est pas un hasard si j’ai cité une ressemblance avec un cartoon des années 30, car Zéroman s’inspire très fortement des aventures de Popeye
L’histoire commence avec 2 hommes face à face qui se font la guerre au milieu de nulle part, alors que l’affrontement touche à sa fin, ils tombent sur la présence d’un enfant et se promettent que le survivant s’occupera de ce dernier pour lui offrir une vie loin des conflits. On se retrouve ensuite quelques années plus tard alors que cette enfant a grandi et se révèle être Rikki notre personnage principal, ce dernier à l’apparence humaine à une réalité une queue d’écureuil qu’il cache de ses camarades.
Tandis que son père adoptif vient de mourir de vieillesse, une étrange personne nommée Enma Daio semble avoir pris la place du Premier ministre du Japon et transforme petit à petit la capitale en une zone soumise à la volonté de celui tirant les ficelles. Rikki va se dresser contre ça avait l’aide de plusieurs personnages qui deviendront récurent (comme le professeur Tategami par exemple). Mais très vite la série va évoluer vers une plus grande quête passant par la découverte d’une civilisation cachée (nommé les zéroman) dans une montagne en Inde, d’une bataille contre l’espèce humaine, de la nature qui reprend ses droits en commençant un nouvel air glacière, du dérèglement climatique, des guerres et du racisme, ou encore d’un contexte géopolitique vers la conquête spatiale ou l’utilisation d’arme pour dirigé un empire.
On n’a jamais le temps de s’ennuyer dans Zéroman tant l’histoire avance vite et arrive à enchaîner les sujets de manière fluide et concise, c’est d’ailleurs couplé avec le côté personnage de cartoon de Rikki qui offre un vrai plus à l’histoire qui la fait aller dans tous les sens et de manière imprévisible. N’ayant jamais lu Astro boy, j’ai pourtant l’impression de voir Astro en Rikki, ce petit héros qui n’as pas peur de braver les dangers et met tout en œuvre pour utiliser son ingéniosité pour renverses les situations les plus dangereuses. Malgré une surprise à la fin et du plan de dernier méchant (pas déçu mais je me suis dit « ah ça fini comme ça), je suis plutôt content d’avoir sauté le pas pour me plonger dans une nouvelle œuvre d’Osamu Tezuka qui mêle les thèmes de la science-fiction, de l’action et de l’aventure comme je les aime. J’avais aussi fait un peu la tête au début en voyant que ce n’était pas une édition rigide, mais finalement on y gagne en prise en mains.
Synopsis Tome 1
Imaginez une espèce animale qui a évolué en parallèle de l’homme, mais à partir des écureuils : les Zéromen. Une espèce super-intelligente, complotant dans l’ombre pour éliminer les humains, ces êtres inférieurs voués à la guerre et à la violence. Mais deux événements vont tout changer : la décision des « Hommes zéro » de lancer une invasion massive contre les humains, puis, face à cette folie, le courage du jeune Rikki, un Zéroman élevé comme un humain.