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Pour trois jours de bonheur j’ai vendu le reste de ma vie

Un light Novel très touchant qu’on m’avait chaudement recommandé. On va suivre Kusonoki qui est un japonais dans la vingtaine mais qui a l’impression d’avoir raté sa vie, un job qui ne lui plait pas, aucun amis avec qui discuter ou sortir, des dettes et peu d’argent pour vivre.

Un jour, il va se rendre dans une boutique qui va lui proposer de vendre des années de sa vie et de récupérer de l’argent en échange. D’abord soucieux, il accepte quand même et ne garde que 3 mois de vie pour profiter malgré tout un peu de l’argent qu’il aura reçu. Mais il se rend compte qu’en réalité sa vie ne valait pas grand-chose et que la somme d’argent est dérisoire. Il va donc essayer de profiter de ses derniers mois de vie, tout en étant accompagnée de Miyagi, la personne qui lui a acheté sa vie et qui va jouer le rôle d’observatrice pour voir s’il ne fait rien de bête avec ces derniers instants de vie.

C’est un récit très touchant où on va suivre Kusonoki dans une introspection sur la vie et les choix qui l’ont amené à une existence si misérable. On comprend qu’il n’a pas su saisir les mains qui ont pu lui être tendues et que son caractère la pousse petit à petit à s’isoler des autres. Il en a à des regrets bien sûr et même s’il sait que c’est trop tard, il essaye avant tout de trouver un bonheur pour finir sa vie. Il garde d’ailleurs un espoir de revoir une camarade de classe qu’il a connue 10 ans plus tôt et avec qui il avait fait une promesse et essayer de la trouver. Leur retrouvaille est d’ailleurs un passage qui m’a assez marqué, sans en dire trop, leur dialogue représente à la fois une retrouvaille comme une lumière au bout du chemin mais qui ne se finit pas de manière aussi douce qu’on pourrait le penser.

Mais outre Kusonoki, c’est aussi Miyagi qu’on va apprendre à connaître, spectatrice de la vie de notre héros, elle n’émet pourtant aucun jugement quant au malheureux que celui-ci à subit. Elle représente, pendant une grosse partie du récit, la vision du lecteur quant à la situation qu’on va suivre et répond de manière réfléchie et sensée.

Ça reste assez imagé, mais les personnages se posent clairement la question de notre place dans le monde et si on peut laisser un impact dans ce dernier après notre mort.

On parle aussi de la vraie valeur de la vie, comment celle-ci est définie et si on peut l’améliorer d’une façon ou d’une autre.

Une bonne lecture dans tous les cas, même si prévisible par moment, on comprend la solitude que ressentent les personnages et on apprécie voir les liens qui se créent entre Kusonoki et Miyagi.

Synopsis

Saviez-vous qu’il est possible de vendre une partie de sa vie contre une belle somme d’argent ? C’est en tout cas ce qu’a entendu dire Kusonoki, jeune Japonais désabusé qui n’attend plus rien de l’existence. Aussi, un matin, il décide de commettre l’irréparable et se rend au bureau de vente. Surpris, il y apprend que sa vie ne vaut pas grand-chose. Mais peu lui importe… Il choisit de ne conserver que trois mois de sa longévité, et de profiter du peu de temps qu’il lui reste. Mais alors qu’un fatidique compte à rebours est lancé, son quotidien lui réserve soudain de nouveaux rebondissements… Hélas, n’est-il pas trop tard pour réapprendre à vivre ?

pour trois jours de bonheur

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