Journal du Docteur

Bien le bonjour ami lecteur !

Hormis les lectures habituelles, cette semaine et surtout placé sous le signe des one-shot et des grosses œuvres. On parlera de La plus belle couleur du monde et Rêverie, 2 manga de Golo Zhao. Tout au bout du quartier, cette histoire sur des faits de la société qui fait grandement penser au style de Inio Asano, puis on parlera du retour de Chaisaw Man avec son tome 12. Je vous réserve aussi un article à part dans la semaine sur l’homme et la mer. Bonne lecture.

Ce que j’ai lu la semaine dernière

• Jojolion – Tome 9 et 10 :

J’ai des hauts et des bas dans Jojolion, alors que les 2 derniers tomes m’avaient laissé indifférent au possible, les tomes 9 et 10 sont autrement plus palpitant. Dans le tome 9 on retrouve Josuke qui affronte Jobin dans un duel de scarabée afin d’obtenir de lui une faveur, s’il arrive à gagner contre lui avec le pouvoir de son stand, une grosse interrogation se pose sur la nature du stand de Jobin. Alors qu’on s’imagine d’abord à un stand qui offre de la malchance à ceux qui sont encouragés, on découvre finalement qu’il s’agit d’un pouvoir lié à la chaleur (particulièrement utile pour surprendre ses adversaires). 

Par la suite on va suivre Tsurugi et Yasuho qui poursuive en ville l’homme en contact avec Jobin et qui possède un pot de fleurs avec un fruit mystérieux. Ce n’est pas vraiment une course-poursuite, mais plus une filature qui va se transformer en fuite pour échapper aux stands ennemis.

• Karakuri Circus – Tome 9 et 10 :

Alors que Narumi se battait contre des automates dans un avion, ce dernier se crache au Japon réunissant brièvement nos héros de la première heure le temps d’une brève péripétie, mais pas le temps de se voir que Narumi s’en va directement vers la Chine retrouver son ancien maître qui va lui révéler le passé sur la création de la pierre flasque, la naissance des automate ainsi que sur le héros qui aura permis la création des Shirogané. Une histoire bien construite qui nous révèle enfin de précieuses informations (mon Dieu la couverture du tome 10) et nous permet surtout d’y voir enfin plus claire.

Par la suite après un affrontement, nos héros trouvent enfin la planque du cirque de Minuit (en plein cœur du désert) et mobilisent toutes les forces Shirogané pour se préparer à la bataille final. Nul doute que la suite nous réserve encore beaucoup de surprise (on n’est même pas à la moitié de la série) et j’ai hâte de les découvrir.

• La plus belle couleur du monde – One-shot :

Grosse brique qu’on retrouve la (plus de 500 pages quand même) ce qui justifie complétement son prix de 29€ (que des pages en couleurs pour rappel) j’y retrouve tout ce que j’aime dans les histoires de Golo Zhao (vraiment un auteur et dessinateur très peu connu en France alors qu’on a déjà eu droit à bon nombre de ses œuvres). On y suit l’histoire de Rucheng, un élève de 3eme qui passe son temps à dessiner et compte bien intégré une école d’art, assez en retrait avec ses camarades ils passent une bonne partie de son temps à dessiner, ou traîner avec ses 2 meilleurs amis à collectionner des cartes à jouer dans un gashapon (les machines à capsule qu’on retrouve parfois dans les supermarchés).

L’histoire va prendre plusieurs chemin en parallèle, d’un côté le passage à l’école et au cours de dessin ou Rucheng va se rapprocher de sa camarade Yun, une élève brillante qui maîtrise très bien les couleurs et l’aide de temps en temps à la sortie des cours. Rucheng va essayer de se hisser à son niveau mais va se rendre compte qu’un autre garçon (bien plus douer que lui) lui tourne autour. 

De l’autre l’histoire avec ses 2 copains qui va vite faire place à une histoire de raquette et de harcèlement par une racaille plus âgée qu’eux, et, comme on peut s’y attendre au vu des autres histoires de l’auteur, va très mal tourner pour les 2 parties (le harceleur et les harcelés).

Les 2 événements vont avoir un lien entre eux pour mener au dénouement final, mais on ressent bien tout le génie de Golo Zhao et sa manière de raconter le quotidien d’ado qui est perdu dans leur vie, vivant dans un faible milieu social (celui de la chine en petite ville) et des moyens qu’essaye de mettre en œuvre certaine pour devenir populaire ou attiré l’attention. Tout cela orchestré par la mise en avant de l’art et de l’apprentissage à la recherche de la plus belle couleur du monde (couleur proche de celle de notre cœur). 

On y retrouve aussi cette petite touche propre à l’auteur qui nous présente un événement perçu par le personnage principal mais dons l’avancer se fera en trame de fond et raconté par le narrateur le moment venu. Le grand format fait très plaisir pour apprécier le travail de l’auteur, mais on regrettera quand même son poids dû aux nombres de pages qui le rend assez compliqué à lire dans de bonnes conditions. Ça aurait peut-être mérité une édition plus souple en plusieurs volume (d’autant que les illustrations de début de chapitre sont magnifiques et auraient fait de très belles couvertures) mais ça aurait aussi impacté son prix.

• Tout au bout du quartier – One-shot :

Tout au bout du quartier est un recueille d’histoire courte fantastique qui m’a grandement fait penser à d’autre one-shot que j’ai pu lire d’Inio Asano. Sans y reprendre le même style graphique ou même le sens profond sur la noirceur du genre humain, on y retrouve cette façon de raconter une histoire mêlant le sentiment de joie et aussi d’incompréhension avec ce qui s’y passait réellement. On comprend sans vraiment comprendre la finalité de toutes ses histoires, mais on se surprend à en vouloir toujours plus et à appréhender le moment ou tout cela va se terminer.

Que ce sois l’histoire de la femme qui passe ses journée nu chez elle, ce garçon déprimer qui reçoit la visite de sa descendante du futur, le catcheur qui se bat avec des lunettes (un peu court mais très bon histoire), la ville du futur remplis de fumé toxique, le petit garçon qui ne vois pas arriver d’un très bonne œil la nouvelle relation de sa mère et vie son quotidien d’un jeux vidéo (pleine de réalité et très bien construit), ou encore mon histoire préférer ou un homme déprimer veux apprendre à apprécier la vie auprès de personne qui ont une fleur qui leur pousse sur la tête. 

On a aussi quelques histoires courtes (de une à deux pages) ou l’auteur nous raconte un peu des moments de sa vie ou ce qui lui passe par la tête dans un style assez différent. Il y a 2 histoires qui m’ont bien fait marrer, la première ou l’auteur raconte une énigme qu’il a essayé de résoudre étant petit (la solution m’a bien eu mdr), et l’autre ou ce dernier se rend compte que la survie du zoo ne tient qu’à une histoire de poils, car sinon les animaux serais juste des choses chelou toute nu. Pour le reste j’ai trouvé ça un peu long et pas toujours très intéressant à lire.

• Rêverie – One-shot :

On retrouve cette fois Golo Zhao en plein cœur de la ville de Paris pour nous y faire découvrir ses secrets. C’est en incarnant monsieur Z, un homme en voyage à Paris chez une amie et qui souhaite créer des histoires, va se retrouver embarquer lors de son escale à vivre des histoires étranges aux portes d’une hallucination. Chaque partie de son voyage liée au rêve et à l’amour entre 2 personnes.

J’ai pris ce GROS one-shot (le bouquin est plus gros qu’une feuille A4) comme une expérience des idées d’un auteur. À travers plusieurs histoires courtes ont franchi finement la barrière du réel et de l’imaginaire qui se révèle à ceux qui veulent le croire. Prenons pour exemple la 5eme histoire « maladie contagieuse », une jeune femme qui se réveille un jour et constate un trou apparu comme par magie sur sa main, un trou qui laisse entrevoir son os mais qui ne lui procure aucune douleur. En allant voir un médecin ce dernier n’y voit rien de grave et lui dit que ce dernier finira par se reboucher. Mais les jours passant rien n’y fait, elle s’aperçoit que de plus en plus de petit trou apparaisse sur son corps, et constate que bon nombre de personnes sont atteintes du même mal qu’elle.

Alors qu’on peut y voir une représentation du vide provoquer par une séparation ou la perte de quelque chose, l’histoire se finit sans réellement nous donner d’explications juste sur la question et nous laisse libre à l’interprétation.

• Chaisaw Man – Tome 12 :

Retour de chaisaw man après plusieurs mois d’absence et on reprend ce nouvel arc en se centrant sur un nouveau personnage « Asa Mitaka« , une jeune fille en marge de la société et qui ressent un profond dégoût pour les autres (Humain comme démon. Alors qu’elle est sa classe vont se voir donner le droit de s’occuper d’un démon inoffensif pour apprendre la valeur de la vie, c’est un drame qui va pousser Asa à commettre une boulette et à se faire voir détester par ses camarades et tuer par un démon. 

Enfin jusqu’à ce qu’un autre démon prenne possession de son corps lui donnant maintenant comme objectif de tuer Chaisaw Man qui se trouverait dans la même école qu’elle.

C’est intéressant de commencer ce nouvel arc avec le point de vue d’un autre personnage en mettant en retrait Denji, Fujimoto arrive encore à nous surprendre sur certains aspects de sa narration en cassant les idées établies que l’on se fait sur les situations présenter. Il est encore trop tôt pour dire si Asa restera l’antagoniste qui veut tuer Chaisaw man durant le reste de la série, mais en tout cas ce nouvel arc commence de la très bonne des manières.

Et vous qu’avez-vous lu la semaine dernière ? Et qu’avez-vous prévu de lire cette semaine ?

N’hésitez pas à me le dire en commentaire.