La mort avec Deathco
3ème œuvre d’Atsushi Kaneko que je lis, et j’en attendais beaucoup après avoir découvert Bambi. Dans Deathco on se retrouve dans le monde des assassins de la nuit ou ceux des gens qui reçoivent des contacts de la guilde sont appeler des Reaper et gagne gros quand ils abattent une cible. Dans ce merdier on va suivre Deathco, une Reaper assez jeune et complétement fêler qui est au service de Madame M et qui a comme seul objectif dans la vie d’accomplir des missions.
Mais tandis que les missions s’enchaînent, la tension entre les Reaper se fait de plus en plus grande et chacun n’hésite pas à faire des coups bas aux autres pour être celui qui récupérera la récompense. Dans un style graphique et une mise en scène très réussie, Deathco m’aura marqué non pas par son histoire, même si le passé de Madame M était plutôt intéressant, mais par le message qu’il transmet ou chaque individu est corrompu par l’appât du gain. Qu’ils s’agissent de riches hommes d’affaires qui traînaient dans des magouilles pas nettes, ou encore les Reaper qui exercent leurs propres justices mais qui sont très bancals, car change d’un individu à un autre.
Bien que Deathco à un caractère assez fou et ne trouve de motivation qu’à tuer, son désir reste à la fois mystérieux tant elle représente la mort qu’une enfant perdue, quand bien même le message qu’elle transmet à la fin de la série nous prouve que la faucheuse frappe toujours au moment.
Synopsis Tome 1
Dans un société où n’importe qui peut s’improviser tueur à gages, Deathko fait régner la terreur. Ado gothique et mélancolique, Deathko hait le monde entier et le lui fait payer. Lorsque la mystérieuse « Guilde » met la tête d’un malheureux à prix, Deathko quitte la cave du château où elle fabrique amoureusement ses instruments de mort. La nuit venue, Deathko sort chasser.