Journal du Docteur
Bien le bonjour ami lecteur !
Une nouvelle semaine qui me permet de reprendre la lecture de Light novel. Au programme la suite D’infinite Dendrogram dans son Volume 9 et du Volume 3 de Bersker Of Gluttony qui termine tous les 2 leur arc respectif. Kabi Nagata revient également avec Solitude d’une guerrière errante un nouveau one-shot autobiographique. On découvrira la fin de Pakka qui m’a laissé sur ma faim.
En nouveauté on va parler du tome 1 de Limbo ainsi que de Aiwon, un manga français autoéditer. 2 Séries avec un fort potentiel. Et enfin en vrac on parlera de Frieren Tome 8, Mushoku Tensei Roxy Tome 9, Blue Period Tome 13 et Dandadan Tome 6.
Ce que j’ai lu la semaine dernière
- Solitude d’une guerrière errante – One-shot :
Kabi Nagata revient avec une nouvelle histoire autobiographique comme elle en à le secret. Au programme cette fois, la question du mariage. Tradition encrée au Japon c’est du haut de ses 30 ans passé que l’autrice commence tout doucement à penser à ce sujet après avoir passé sa vie seul et voyant ses amis se marier.
On sera baladé par toute une flopée d’événements liée à l’autrice et sa recherche de l’amour. On commencera par une séance photo en robe de mariée, son questionnement pour savoir si une rencontre et sentiments comme ils sont présentés dans les mangas et autre série romantique existe vraiment, une partie de son passé assez terrible que je ne dévoilerais pas mais qui m’a fait un choc de l’apprendre et enfin la façon dons elle a essayé les applications de rencontre.
Et choses intéressantes, il y a plusieurs points qui font écho aux sentiments que beaucoup de monde ressent dans la vie. Je prends l’exemple des applications de rencontre. Kabi Nagata les utilisent pour la première fois dans l’espoir de faire de belles rencontres après s’être posé la question de « pourquoi les autres arrive à être en couple, mais moi je n’y arrive pas ? », mais elle se rend compte en l’utilisant et mettant les choses les moins valorisantes dans sa description qu’elle continue à recevoir des demandes de personne se disant « Avec elle ça devrait le faire ». On n’est donc pas sur la version idéalisée de ce genre d’application, mais plus sur la réalité qui est que beaucoup font ça sans trop se série et se contente d’aligner les rencontres potentielles en likant à tout-va (elle aussi le fait inconsciemment d’ailleurs).
En bref, encore une bonne histoire autobiographique de Kabi Nagata que je recommande chaudement même à ceux qui ne la connaissent pas. Solitude d’une guerrière errante peu tout à faire servir de point d’entrée dans ses œuvres, car elle rappelle certain point déjà aborder dans ses autres récits.
- Frieren – Tome 8 :
Frieren et son groupe continu leurs avancer sur le continent des démons ou le danger devient de plus en plus important à chaque pas. Mais outre les affrontements contre les démons, le danger n’est souvent pas celui auquel on pense, car dans cette contrée reculée les approvisionnements en nourriture se font rares. Mais Frieren va profiter de son séjour dans un royaume où elle avait emprunté de l’argent par la passée pour fournir à cette cité les fonds nécessaires à la réouverture d’une voie d’approvisionnement. Tout au plus qu’elle n’oublie pas d’aider les plus nécessiteux en échange de n’importe quel récompense pour éviter que ces derniers se sentent redevables.
Dans la lignée du tome précédent, ce volume de Frieren continue à prouver l’importante d’un monde cohérent ou même dans les contrées les plus reculé, les besoins humains et matériel ont besoin d’être réapprovisionnés pour prévenir en cas de besoins.
- Mushoku Tensei Roxy – Tome 9 :
Je ne sais pas si c’est à cause de mon esprit fatigué ou bien si mes souvenirs étaient si désagréables sur la série, mais j’ai trouvé ce tome beaucoup plus intéressant. On arrive dans la 5eme année d’étude de magie, et les camarades de Roxy (Lanletta et Foo) quittent l’académie pour continuer leurs études dans un autre pays et avec une expérience de terrain.
De son côté Roxy voie la démonstration d’un prof qui maîtrise la magie d’eau, utilisée le sort « Cumulonimbus (sort iconique de Roxy par la suite) et décide de devenir l’apprenti de ce prof dans une sorte de classe d’apprentissage. Bien qu’elle se fasse un peu exploitée, on la voit enfin apprendre quelque chose par elle-même en lien avec la magie, de quoi la voir rapidement atteindre le rang Maitre si ça continue. Par la suite Roxy ayant besoin d’argent elle se lance dans des combats contre d’autres personnes avec l’une de ses camarades un peu excentrique.
J’ai fini par accepter le fait que malgré les promesses du début, la série nous fasse juste suivre un quotidien tranquille où Roxy apprend la magie. Il faut dire il ne peut pas toujours se passer des choses spectaculaires dans le monde de Mushoku Tensei, en tout cas malgré cela ça fait plaisir de découvrir son investissement dans ma magie pour atteindre le rang Maitre, après tout c’est ça que l’on attendait.
- Berserk of Gluttony – Volume 3 :
J’ai toujours un peu de mal avec Berskerk of Gluttony, ce Light novel ou les choses se passe trop bien reste en zone sûr pour faire évoluer son intrigue. Dans ce tome Fate se retrouve enfin au royaume de Babylone où il retrouvera Roxy, après s’être fait une réputation de chasseur solitaire et continuant à cacher son identité à celle qu’il voulait retrouver, on va continuer à le voir évoluer et gagner en caractéristique tout en confrontant son évolution au caractère de Roxy.
Les choses avancent dans un sens plutôt logique, Fate refait son équipement, gagne de l’argent et rencontre même de nouveau détenteur de péché capitaux, déjà Eris, celle qui détient la Luxure (et qui est sur la couverture) qui reste assez discrète mais met en garde Fate sur le rôle que doit jouer Roxy par la suite. Et enfin un autre personnage plus menaçant qui se fait manipuler par l’avarice. Un peu déçu d’ailleurs de ce dernier, à peine présenté on voit tout de suite qu’il est méchant et même Fate en fait la remarque.
Sinon Fate affronte le Dragon céleste qui à été introduit dans le premier tome (j’avais complétement oublié cette info pour tout vous dire) ce qui met en partie fin à ce premier cycle de l’histoire. Loin d’être fini les objectifs du début de Fate ont été atteints (vaincre le dragon et retrouver Roxy). La suite va nous mener dans un monde bien différent car Fate à dépasser les limites des caractéristiques humaines.
- Limbo – Tome 1 :
Après Alter Ego et Siruis, Ana C Sanchez revient avec une série qui n’est pas un Yuri (enfin par centrer là-dessus) et n’y un one-shot. Limbo nous raconte l’histoire d’Aurora qui est capable de voir les esprits des morts, alors qu’à la disparition de sa mère cette dernière lui à laisser une lettre lui disant de chercher des « essences d’âmes », mais dans sa chasse elle va se retrouver mêler avec des anges à un combat contre des esprits naissant des remords des humains.
Un manga plutôt prometteur et plutôt long et intéressant à lire. L’autrice annonce au moins 20 chapitres à son histoire (on est déjà à 7) on peut donc s’attendre à une série plutôt courte pour finir son intrigue. Les esprits me font un peu penser au manga Toilet Bound Hanako-Kun, on y retrouve aussi un monde à part ou les esprits vifs et gouverne celons leur propre désir. Visuellement par contre je ne sais pas où situer le manga, c’est assez bien dessiné, mais très peu de moment sorte du lot graphiquement. Mais le cœur est là, et l’envie de découvrir la suite s’étoffe au plus, on avance dans la lecture.
- Blue Period – Tome 13 :
Après les bienfaits qu’a eus No Marks pour Yatora, ce dernier apprend que ces derniers agissent exactement comme une secte. Il leur est cependant très reconnaissant de lui avoir redonné goût à l’art car cela lui aura permis de sortir de ce qu’il fait d’habitude en proposer une œuvre par installation. Et surtout, comme le dit Yatora, l’interprétation est un point de vue.
Par la suite c’est l’arrivée des vacances d’été. Yatora va partir pendant un mois avec Yotasuke, Kenji, Yakumo et Momoyo chez les parents de cette dernière pour profiter de leurs entrepôts et exposer des peintures qu’ils préparent pour un concours. On nous tease aussi la disparition d’une de leurs amies, hâte de voir ce que cela va amener et si cette expérience va se répercuter sur leurs œuvres.
- Aiwon – Tome 1 :
Manga autoédité français découvert par hasard lors d’une convention, Aiwon nous fait suivre l’histoire d’un historien (Yann) et de son assistant (Oléo) qui lors d’une escale dans un village dans leur voyage vers l’académie d’Halldor, vont découvrir que ce dernier est attaqué par une créature qui enlève des femmes durant la nuit tombées. Avec le caractère de Liselotte (une villageoise) et de son envie de comprendre la cause de ces enlèvements, que nos voyageurs vont leur prêter main-forte afin de découvrir le mystère qui se cache là-dessous.
On est plus sur un premier tome d’introduction pour nous présenter les 3 personnages principaux et nous présentant en même temps les règles de ce monde, un monde ou la magie existe et où des créateurs de notre folklore existe (incubes, succube, elfe, etc…). C’est assez simple et malgré la petite facilité qu’ont eu les personnages pour retrouver l’auteur de ses enlèvements (littéralement ils disent qu’ils devraient chercher dans une grotte et tombe dessus) on a aucun mal à s’immerger dans l’univers de la série.
Difficile d’en dire beaucoup plus sur un tome introductif, j’aime beaucoup le personnage de Liselotte, que ce soit par son design (c’est elle sur la couverture) ou bien son caractère impulsif qui la pousse à vouloir découvrir la vérité. Graphiquement, le design se rapproche de ce qu’on retrouve des mangas amateurs, mais le trait reste très lisible et les cases pas surchargées, j’ai juste remarqué des cases ou les personnages était assez petit et donc moins visible. Cependant j’aime beaucoup le soin apporté à l’ombre du monstre qui plane sur le village, ce côté mystérieux nous interroge sur sa vraie nature.
- Infinite Dendrogram – Volume 9 :
Ça fait un petit moment que je n’avais plus lu de volume d’Infinite dendrogram alors que je m’étais arrêté en plein milieu d’un arc. Heureusement ce dernier est exclusivement centré sur des combats. Entre Ray qui affronte l’empereur des flammes (un Superiors de l’empire) puis qui enchaîne avec un monstre mécanique de l’ancienne civilisation qui semble invincible, on a été gâter.
J’ai beaucoup apprécié les nombreux passages du passé qui nous ont été révélés dans ce tome, en plus d’apporter une cohérence et des mystères en plus au monde, ça présage aussi beaucoup de bonnes choses sur les possibles répercutions de cette civilisation ancienne maintenant mise au grand jour.
Je suis d’ailleurs très surpris du développement d’Azurite la princesse masquée. L’auteur nous disait dans le précédent tome qu’elle aller avoir un grand rôle dans la suite de l’histoire mais j’avais du mal à imaginer comment faire face avec un pnj limité par rapport aux autres joueurs et qui ne semblait pas si puissantes que ça. Finalement il aura fallu attendre de la voir à l’action avec notamment le pouvoir de son épée capable de tout découper pour me faire changer d’avis.
Vivement le tome 10 qui s’annonce plus calme pour les aventures de Ray.
- Dandadan – Tome 6 :
Également de beau affrontement dans ce tome. Jiji c’est transformer en monstre et veut tout démolir, mais heureusement Ken est là pour tenter de le stopper. Pas-grand-chose à dire, c’est toujours aussi cool à suivre et la fin est assez WTF malgré le fait qu’on nous présente l’évolution du groupe de nos personnages.
- Pakka – Tome 5 :
Dernier tome de Pakka qui me laisse un peu sur ma fin. On a enfin droit au dénouement final de l’histoire avec quelques révélations qui vont bien (don l’identité du vieux qui héberger Shizuku et que je n’avais pas vue venir). Kei et Shizuku se sont fait démasquer par les autres personnes du camp et il est maintenant venu l’heure pour eux de prendre une décision entre faire redevenir Kei un humain ou bien le transformer en Kappa.
Et c’est là que le bas blèse. Kei souhaite devenir un Kappa afin de pouvoir rester avec Shizuku à qui il a fini par développer des sentiments. Mais Shizuku décide de le retransformer en humain afin de ne pas le faire souffrir. Tout ça pour finir sur un final ou les personnages on oublier l’existence de cette dernière.
C’est triste de finir comme ça mais je comprends le choix de l’auteur. On nous explique que le partage d’âme efface peu à peu la mémoire de Shizuku et que si la transformation complète aurait eu lieu, elle aurait complétement oublié Kei. Ça se comprend qu’elle ne voulait pas faire souffrir celui qu’elle aime, mais au final voir qu’à la fin ils finissent comme 2 étrangers me chagrine un peu.
Et vous, qu’avez-vous lu la semaine dernière ? Et qu’avez-vous prévu de lire cette semaine ?
N’hésitez pas à me le dire en commentaire.