MW
Dans la suite de mes découvertes des œuvres d’Osamu Tezuka, j’ai eu l’occasion de découvrir MW (prononcé Mu). Une œuvre ma fois complexe à aborder mais qui recèle d’ingéniosité et de prise de risque. On y suit un duo de personnages, Garaï qui est devenu prêtre, et Yuki Michio qui en apparence est un employé respectable d’une banque, mais qui en réalité s’avère être un tueur en série.
Ces 2 personnages ont une relation très particulière, en plus d’entretenir une relation sexuel, ils ont tous les 2 réchappé à la mort en étant témoins plus jeune de l’éradication de la population d’une île sous l’effet du Gaz MW. Si Garaï essaye de se repentir de son passé en faisant profil bas, ce n’est pas le cas de Yuki qui entraîne son amie dans ses meurtres et recherche la vérité sur le Gaz MW.
En plus d’avoir été surpris de découvrir un récit de cette époque parlant d’une relation homosexuelle de manière si frontale, c’est surtout cette quête de vérité que poursuit les personnages et le poids de la culpabilité qu’engendrent ces meurtres que je trouve remarquablement bien écrit. On cherche, nous aussi, à découvrir la vérité sur le MW et suivre Garaï pris au piège entre essayer de sauver son amie, mais aussi faire face au poids de ses actes passés.

Synopsis
Michio Yuki est un être à deux visages. Employé de banque modèle, il est pourtant capable de se muer en la pire des créatures et de commettre les crimes les plus odieux. Engagé dans une spirale meurtrière, il ne peut néanmoins s’empêcher de se confesser au père Garai après chaque accès de violence. Un lien particulier unit les deux hommes et pourrait bien expliquer l’origine du mal de Yuki…
