Un grand récit de Magical Girl – Magic Knight Rayearth
Traditionnel article de l’été sur une série de Magical Girl, cette année j’ai quitté les récits de magical Girl WTF pour partir sur quelques choses d’un peu plus vieilles et classique dans sa structure, même si je vous avoue que je ne pensais pas au premier abord que la série était une série de Magical Girl.
On va suivre l’histoire de Hikaru, Umi et Fû qui lors d’une sortie scolaire vont être transporté dans un autre monde, celui de Cefiro après avoir entendu un appel de la princesse émeraude qui est captive et leur demandant de sauver ce monde, pour ça elles vont devoir faire connaissance et apprendre les rudiments de la magie ainsi que récupérer des armes pour réaliser la légende des Magic Knight, qui sont les seules guerrières. Capables de sauver le monde et arrêter Zagato qui retient la princesse captive. Elles vont devoir faire face à ces sbires, mais aussi trouver la force en elle pour réussir cette tâche loin d’être facile.

Déjà, il faut savoir que je ne suis pas le plus grand fan des œuvres du collectif CLAMP, j’ai découvert leurs œuvres avec Chobits qui malgré un aspect graphique intéressant n’avais pas réussi grandement me captivé. J’ai ensuite enchaîné avec Card Captor Sakura qui était plus intéressant mais avais un rythme assez étrange faisant que son histoire se répète passé la moitié de la série. xxxHolic, bon je n’ai rien compris au premier tome. Tout ça pour dire que j’avais quelques appréhensions en commençant Magic Knight Rayearth, d’autant qu’il ne fait pas partie des titres souvent cités quand j’entends parler de CLAMP. Et pourtant je trouve que l’œuvre regorge de pas mal de qualités.
En commençant par les 3 héroïnes qui de base ne se connaissaient pas, mais vont rapidement réussir à s’entendre pour joindre leurs forces afin de se confronter aux mieux aux défis qui se dressent sur leur chemin. Ce qui est impressionnant, c’est à quel point elles arrivent à se faire confiance pour se soutenir mutuellement dans les moments les plus difficiles. On les voit rire, pleurer et s’aider ensemble, quand bien même le récit nous rappelle plusieurs fois qu’elles n’ont fait connaissance que rapidement, un beau message qui rappelle que les amitiés peuvent aussi se créer dans les moments les plus difficiles.
Du côté du monde en lui-même et des méchants, il y a des bonnes choses mais aussi un traitement un peu rapide de tout ça, on passe sur les lieux sans vraiment trop approfondir vraiment le royaume ou le mode des vies des personnes qui y vivent, et chaque temple est propice à ramener un méchant ou l’une de nos héroïnes devra éveiller un pouvoir afin de pouvoir le battre. Cela dit, c’est un peu améliorer sur la seconde partie de la série.
Car ce qu’il faut savoir c’est que même si chez nous la série est terminé en 6 tomes, au Japon en réalité, c’est séparer en 2 parties de 3 tomes, à savoir “Magic Knight Rayearth” suivi de “Magic Knight Rayearth 2”. Je ne reviendrai pas trop sur pourquoi c’est comme ça, car c’est quelques choses qu’on découvre en lisant le récit. Mais ce qui fait qu’on peut complètement découper la série en 2 avec de nouveaux enjeux et une conclusion finale pour la série une fois qu’on a tout lu. Et franchement, c’est absolument amener d’une main de maitre, j’aime également beaucoup le fait que les couvertures du tome 4 à 6 reprennent le même ordre de couleur que les 3 premières, pour symboliser ce nouveau cycle. On y introduit de nouveaux personnages et des enjeux faisant directement suite à la première partie, mais c’est d’une importance capitale pour comprendre l’origine des Magic Knight et pourquoi ce sont 3 héroïnes d’un autre monde qui sont choisis pour le devenir.
Car la série ne pose pas réellement de question bête et essaye toujours d’apporter une réponse à tout ce qui sortirait de l’ordinaire pour rajouter de la crédibilité à cet univers. J’ai aussi bien apprécié tout le questionnement de nos héroïnes sur la nature du monde et l’apparence que celui-ci doit aborder en prenant en compte la vision de celui qu’on considère comme le pilier du maintenant, de l’équilibre et de la paix. Même si le titre à plus de 30 ans, les messages qu’on en retire sont encore d’actualités et agissent sur nous de manière intemporelle.
Pour être franc, j’ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture de Magic Knight Rayearth.
Certes tout n’est pas parfait et le monde aurait mérité plus de mise en avant pour qu’on s’y attache vraiment, et les personnages sont parfois clichés, et les combats assez confus. Mais j’ai adoré suivre leur histoire et comprendre les sentiments qu’ils/elles ont ressentie tout au long de leur périple à Cefiro. Le style graphique de CLAMP m’a émerveillé plus d’une fois au fil de ma lecture. Je suis très content d’avoir laissé une chance à cette œuvre.

Synopsis
Dans le monde magique de Cephiro, la situation est catastrophique. La belle princesse Emeraude, dont les prières continuelles en tant que Pilier maintenaient la paix et l’harmonie, a été enlevée par son Grand Prêtre, le terrible et sombre Zagat. Depuis, ce dernier règne d’une main de fer sur Cephiro, tandis que l’absence de la princesse entraîne de nombreux phénomènes dévastateurs et l’apparition de monstres de toutes sortes.
Sur Terre, à Tokyo. Trois jeunes collégiennes, Hikaru Shidô, Umi Ryuzaki et Fû Hôôji, sont happées par un étrange rayon de lumière avant d’atterrir dans le monde de Cephiro. Là, après un premier affrontement contre une émissaire de Zagat, elles apprennent qu’elles ont été appelées par la princesse Emeraude pour la secourir avant qu’il ne soit trop tard, car sans elle Cephiro sombre peu à peu dans le néant…
Dotées à présent par le grand sorcier Clef de pouvoirs magiques, les trois héroïnes deviennent les Magic Knight, chargées de voler au secours de la princesse Emeraude et de vaincre le tyran Zagat avant l’effondrement total de Cephiro.





