Dealers dans un autre monde – Isekaira
J’adore les histoires aux concepts absurdes et complètement assumés. Alors quand j’ai entendu parler d’un projet de financement participatif pour la création d’un Light novel parlant de 2 dealers de retrouvant dans un monde de fantaisie à vendre de l’herbe à des nains et des elfes, je savais que j’allais passer un moment de franche rigolade.
Et je dois dire qu’après la lecture de ce Light Novel, je n’ai pas été déçu du voyage, bien que je m’attendais à un délire beaucoup plus assumé durant la totalité du volume.
Comme dit ont introduction, on va suivre les aventures de J et K, 2 dealers pas très futés qui se retrouvent transporter dans un monde de fantaisie après avoir été renversés par un camion picard. Après être passé aux portes de la mort et sauvé par des aventuriers, ils sont amenés dans une ville en se demandant ce qu’ils foutent là et comment ils vont faire pour survivre. C’est là qu’après avoir passé le temps et discuté avec des personnes du coin, ils se rendent compte que le cannabis n’est pas rependu dans le monde où ils sont, l’occasion de se lancer dans la vente de se produit après des différentes races présentes dans ce monde.
Un postulat complètement con mais qui pourtant se tient et arrive à reste crédible plus on avance dans le récit. Et je pense que c’est l’une des grandes forces de l’histoire, la crédibilité dont elle fait preuve en se basant sur une base de fantaisie assez simple mais connu du plus grand monde. Mais alors qu’elle pourrait également être considérée comme une faiblesse en suivant les stéréotypes établie et ne se démarquant pas du tout des autres mondes de fantaisie, j’y vois là une approche pour attirer des lecteurs peu initier à ce genre de code, mais aussi pour ne pas dénaturer auprès de J et K ont également une vision très limitée de ce genre d’univers. Cependant, point de vue lecteur, j’en récent quand même un manque de risque à voir que les orcs sont tous des méchants, les nains tous des alcoolos et les elfes tous des bombasses.
Un peu de nuance dans les personnages aurait pu offrir une meilleure accroche sur la seconde partie du récit. Surtout qu’à côté les blagues et délires sont plutôt bonne. J et K sont complètement en décalage avec l’univers dans lequel ils se trouvent en parlant un dialecte de cité quand les autres parlent de façon soutenue, ils n’hésitent pas à en faire qu’à leur tête quand quelqu’un a un comportement qui ne leur revient pas, ou bien dépenser leur argent auprès des putes.
Le cannabis n’est pas utilisé comme un cheat code ultra-facile, nos personnages vont devoir réussir à le cultiver sans le matériel de leur monde et trouvé des moyens pour le vendre et le faire accepter auprès des gens qui ne connaissent pas ce produit. L’herbe à même une propriété en plus qui a toute son importance dans ce monde lors d’un combat contre un monstre ou un aventurier. C’est vrai que je ne l’ai pas précisé, mais nos personnages mènent à côté une vie d’aventurier bien agité, mais qui leur permet de renflouer les caisses et de développer leurs compétences.
En conclusion je dirais qu’Isekaira ma plus par son côté décalé, même si la partie aventure du titre est assez classique et prévisible, il y a de quoi proposer un second tome bien sympa en rajoutant de la nuance sur les espèces et personnages de ce monde. Aussi un petit lexique en fin de volume avec la signification des abréviations serait un grand plus.
Synopsis
J et K, deux jeunes dealers débutants et bras cassés sont un jour renversés par un camion de surgelés Picard alors qu’ils tentent d’échapper à leurs créanciers. Ils se réveillent transporter d’un monde d’héroic fantasy inconnu. Les deux amis ne comprennent rien à ce nouveau monde si ce n’est une chose : dans ce monde, le cannabis n’existe pas. Heureusement, ils ont du matos sur eux, plus aucune concurrence et une myriade de clients potentiels : des elfes, des nains, des gobelins et tout un tas de trucs magiques et bizarres. Le business va pouvoir commencer.