First Job, New Life – Tome 1 à 4
Je suis tombé sur First Job New Life dans une boutique d’occasion, charmé par les couvertures c’est en voyant que la série était finie en 4 tomes que je me suis dit vouloir découvrir ce récit afin de le comparer avec ma première expérience professionnelle. Et spoiler, ben ça ce n’est pas du tout passé pareil malgré un sentiment similaire par moment.
On va suivre Tamako, une jeune femme qui vient de terminer ses études et qu’on retrouve dès les premières pages à faire un entretient dans une agence de graphisme spécialisé dans le pachinko (un jeu qui ressemble à un mélange entre un flipper et une machine à sous). Elle ne se sent pas vraiment à sa place, à du mal à répondre aux questions et est persuadée ne pas être prise à la suite à cet entretien. Sauf qu’avec un coup du destin, elle se retrouve à avoir le job et culpabilise d’avoir pris la place d’une personne plus méritante, et ne se sent pas à sa place dans ce nouvel emploi.
Comment trouver sa place dans un monde qu’on ne connaît pas ? Où trouver la motivation de rester quand plusieurs signe nous alerte sur la charge de travail qu’on nous impose ? Le monde du travail est-il si cruel que ça ? Ce sont toutes des questions que le manga va essayer de répondre, le tout saupoudrer d’une histoire d’amour entre collègues.
Mais même si la proposition est alléchante, le manga se range plus dans le récit tranche de vie qu’un récit philosophique pour élucider le mal-être au travail. Pourtant en regardant dans son ensemble on arrive à voir l’évolution de Tamako durant tout le récit, elle qui au début est de nature très timide et discrète et affichée un manque de motivation vas peu à peu se faire au monde du travail car c’est un milieu professionnel avec des exigences à respecter, et qu’il faut bien de l’argent pour vivre. Sans pour autant en découvrir une passion pour le monde du pachinko, elle maitra tout de même du cœur à proposer un travail bien fait afin de répondre aux attentes des clients en maintenant une bonne réputation sur son entreprise. Car c’est aussi ça le monde du travail, même si ce n’est pas un monde de paillette qu’on nous le vend souvent avec un salaire de rêve, des vacances aux iles offertes chaque année ou des collègues parfait en toute circonstance. On se fait finalement à ces défauts en trouvant la motivation de bien faire notre travail.
On croirait que le manga à un message négatif avec ce que je viens de vous dire, mais pas du tout. Tamako va très rapidement se faire des amis à la fois avec ses collègues (même si certain son étrange) mais également en dehors, collègue qui prêtera une oreille attentive pour l’aider dans ses problèmes (surtout amoureux) mais qui saura garder une certaine distance en tant que collègue de travail. Mettre un premier pied dans le monde professionnel n’est pas une chose évidente et est aussi très stressant. Mais les expériences professionnelles et le monde du travail nous forge tout au long de notre vie, même si certaine sont éphémère.
Ça reste une bonne série malgré tout même si elle ne m’a pas autant impacté que je l’aurais imaginé, mais l’autrice a eu à cœur de nous apprendre que même si on est paumé, il y a toujours des choses à apprendre des passages compliqués de la vie.
Synopsis
Tamako vient de terminer ses études et a été engagée malgré elle dans un petit bureau de design spécialisé dans les affiches pour pachinko.
Comment peut-on être engagée malgré soi ? Quand un papa désespéré envoie un CV, sans prévenir l’intéressée, et que le patron extravagant de la boîte débarque à l’entretien et décide qu’elle sera engagée parce « qu’elle a un regard déterminé ».
Ainsi commence la vie professionnelle de Tamako dans cette boîte aux conditions de travail désastreuses, peuplée de gens étranges mais affectueux. Et puis, il y a sa vie amoureuse qui balance entre deux jeunes hommes gravitant autour d’elle.
