Debout l’humanité
Bien que la couverture ne donne pas forcément très envie, on est là encore sur un très bon titre d’Osamu Tezuka. On va suivre un soldat Japonais du nom de Tenka Taihei qui, alors qu’il essaye de déserter une guerre, est enrôlé de force dans un laboratoire de recherche de l’armée qui vont utiliser son sperme pour créer des enfants guerriers. Car on va découvrir que son sperme est très particulier et donne naissance à un nouveau genre d’humain, n’y homme n’y femme, il s’agit de personne neutre qui, comme avec les fourmis, vont être utilisé comme “travailleuse” en obéissant aux ordres qui leur sont données.
Très vite le temps va passer et on va assister à une production en masse de ce nouveau genre d’être humain se retrouvant à être plusieurs millions et appeler par des numéros. Ce qui est troublant c’est qu’on pourrait presque croire qu’il s’agit de clone tant ils se ressemblent tous et suivent aveuglément les ordres qui leur sont donnés. Car comme on peut s’y attendre, ils sont avant tout utilisés à des fins militaires, vendu à différents pays qui vont les utiliser comme soldats sur les champs de bataille pour minimiser les pertes de leur pays. Mais est-ce que cela à encore du sens quand il s’agit seulement d’envoyer des 3ème sexe s’entretuer entre eux ?
C’est l’une des questions de morale que le titre va nous poser. Est-ce la création d’un troisième sexe serait pertinent ? Entre la discrimination que ça va engendrer, les abus qu’il risque d’y avoir en les voyants comme des objets, mais aussi humainement, est-ce bien éthique de faire ça ? Et eux, comment le vivent-ils ? Comme souvent avec Osamu Tezuka ses mangas sont toujours plus profonds qu’en apparence, tout en traitant de sujets toujours d’actualité aujourd’hui !


Synopsis
Le déserteur Tenka Taihei est enrôlé de force par un laboratoire de l’armée qui cherche à produire une nouvelle génération de guerriers. Commence pour ce petit homme, bonne pâte mais facilement manipulable, un long périple qui pourrait bien conduire l’humanité à sa perte.
