Le talent et le travail acharné – Blue Period Tome 9
Blue period se rapproche toujours autant d’une œuvre allant bien au-delà de mes attentes. La première année d’étude supérieure arrive bientôt à son terme et Yatora fait le point sur ce qu’il a appris, testant de nouvelles expériences, on pourrait d’abord croire qu’il est atteint du syndrome de la page blanche car il peint moins, mais il élargit seulement sa culture afin de peindre des choses ayant plus de sens à ses yeux.
Le festival se sera finalement bien terminé et aura permis de revoir quelques anciens personnages. On apprend aussi en quoi consiste la réalisation de fresque et de mosaïque, ça reste assez simple mais nous donne déjà une idée d’en quoi ça consiste et permet d’ouvrir les horizons des personnages.
Mais le passage qui m’aura marqué est le questionnement autour de Yotasuke Takahashi, et sur sa façon de faire de l’art. On en apprend plus sur son passé et on voit clairement qu’il s’est mis une pression, à la fois pour répondre aux attentes de sa mère, mais aussi pour lui, de s’entraîner autant que possible afin de devenir un bon artiste. Mais cela n’aura pas échappé au regard du professeur Nekoyashiki qui lui demande s’il exploite correctement ses capacités. Une partie du dernier chapitre lui est d’ailleurs consacrée et on remarque un petit parallèle être elle et Yotasuke, elle aussi se donner à 100% dans ses créations et encaisse de nombreuses critiques en essayant de garder le sourire. C’est une partie qui mériterait une relecture de ma part, mais de ce que j’en ai compris c’est qu’elle essaye de pousser Yotasuke à ne pas produire les mêmes erreurs qu’elle afin qu’ils ne deviennent pas un « bonne artiste » mais incompris à cause de son comportement trop réserver.
En bref, j’ai bien aimé cette dernière partie sur le professeur Nekoyashiki (j’espère qu’elle sera encore développée à l’avenir). J’ai hâte de voir comment va se terminer cette première année.
Synopsis
Afin de fabriquer le mikoshi du festival culturel de Geidai, Yatora et ses camarades travaillent d’arrache-pied pendant plusieurs semaines. Mais n’en voyant pas le bout et croulant sous la chaleur de l’été, les étudiants atteignent leurs limites. Heureusement, les renforts arrivent, mais suffiront-ils pour finaliser le projet ? Plus inquiétant encore, Yatora n’a pas peint de toutes les vacances et n’arrive plus à retrouver la joie de dessiner…
