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Blue Period – Tome 11

Un tome 11 qui sert surtout de pause et de transition entre la 1er et la 2eme année à Geidai pour Yatora, mais pourtant l’auteur arrive par je ne sais quel miracle à rendre ça juste incroyable. Sérieusement 10 tomes sur 11 de la série sont pour moi des sans-fautes. L’art est toujours traité avec tellement d’intelligence, mais c’est surtout tout ce qu’il y a autour et l’impact que ça a sur les gens qui rend ce récit si merveilleux.

Pour gagner un peu de sous, Yatora va travailler quelque temps pour donner des cours de dessin à des enfants, job proposé par son ancienne professeur d’art plastique Mme Saeki. Mais donner des cours à des enfants n’est pas toujours facile, si vous avez déjà dessiné étant enfant vous savez qu’on a tendance à faire des choses plutôt « moche » à base de bonhomme bâton ou de corps disproportionner. Mais Yatora ne va pas se laisser abattre et va jusqu’à demander de l’aide à son amie Hashida lorsqu’un des enfants lui pose une question pour laquelle il est incapable de répondre, et ce dernier va décider lui aussi de venir aider les enfants à progresser.

On se concentrera surtout sur 2 élèves, Shôya, un jeune garçon qui s’ennuie un peu à aller au cours de dessin et préfère s’amuser. Mais au fur et à mesure d’apprendre à le connaître (notamment avec la mère du jeune garçon qui ne l’encourage pas du tout), Yatora va voir qu’il a quand même un certain tallent au dessin mais qu’il préfère dessiner du Méca et autres robots. Il va l’aider dans cette voie en regardant un animé (Justicier armé Magender) pour affiner son style.

blue period tome 11 scan (1)

Enfin le second personnage développé dans ce tome est la petite Sae, une enfant avec une certain tallent et très activé car cumule les activités extrascolaire, ses parents sont ce qu’on peut attendre de parents qui aime leur enfants et l’encourageant dans ses activités afin qu’elle s’épanouisse. Et c’est Hashida qui va s’occuper d’elle, l’occasion de le remettre en avant mais surtout voir une autre éducation à l’art par rapport à Yatora. Et quelle vision, Sae est l’enfant typique qui cherche à trop en faire pour faire les choses bien, que ce soit en enchaînant les activités sans forcément prendre le temps de se reposer, ou encore ce qui nous intéresse ici, en dessins lorsque qu’elle compare son œuvre à celle des autres en se disant qu’elle n’est pas assez réussit.

Tout ceci enchaîner entraîne inévitablement une trop forte pression qui la fera finalement craquer. Laissant Hashida impuissant lorsqu’il se rend compte que tout ce qu’il aura admiré en elle aura finalement été brisé et qu’il n’aura pas réussi à maintenir par ses enseignements (rien qu’à voir l’une de ses dernières phrases où il dit qu’il n’est pas fait non plus pour enseignée), il aura quand même essayer de faire de son mieux pour redonner espoir à Sae, mais comme la dit madame Saeki, après la primaire la plupart des enfants ne dessineront malheureusement plus jamais.

On termine donc ce tome de transition sur une note triste, mais qui met en avant une certaine réalité pas encore abordée dans le manga (n’y dans beaucoup d’autres mangas du genre d’ailleurs). Le fait de voir des jeunes enfants dessinés permettra sûrement de donner une vision plus innocente à Yatora pour la création de ses futurs œuvres.

Merci à Nathalie Lejeune pour la traduction.

Synopsis

La première année à Geidai s’achève avec un sentiment d’amertume et de frustration pour Yatora, qui veut prendre ses distances avec la peinture. Décidé à faire autre chose tout en renflouant son compte en banque, il répond à l’annonce d’une école de dessin afin de donner des cours aux enfants. Mais il ne se doute pas que la gérante de l’atelier n’est autre que son ancienne professeure d’arts plastiques, Mme Saeki

blue period tome 11

5 Replies to “Dessins d’enfants – Blue Period Tome 11”

  1. Je ne l’ai pas encore lu ce tome, mais on est d’accord sur les 10/11 sans faute, enfin, on va dire 9/10 me concernant pour le moment, mais je suis confiant !
    C’est quel tome qui pêche à tes yeux du coup ?

    1. Mais clairement, c’est rare les séries qui arrivent à être aussi constantes sur la durée.
      Il me semble que c’est le tome 6 (celui ou Yatora rentre à Gedai) que j’avais trouvé un poil en dessous. Après le tome 5 avais déjà placé la barre assez haut, faillais bien que la tension retombe un peu.
      Bonne lecture à toi en tout cas, j’espère que tu prendras encore plaisir à le lire ^^

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