Le Roi Léo
Une nouvelle histoire de Osamu Tezuka que j’avais entendu dire avait inspiré le film le roi Lion. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ça, je trouve qu’on se rapproche plus d’un Tarzan à certain moment que l’histoire du roi Lion, même si certain événement assez minime dans l’histoire pourraient le faire penser.
On commence l’histoire en suivant Pendja, un lion blanc de la jungle qui doit faire face à une tribu indigène ainsi qu’à des braconniers qui veulent sa peau. Ils vont réussir à l’avoir en prenant en otage sa femme à son fils Léo qui par la force des choses vont se retrouver envoyer dans un Zoo. Le jeune Léo va réussir à s’en échapper et va petit à petit s’intéresser à la culture des hommes au point d’apprendre leur langage. Au fil des années il va finir par retourner vivre dans la jungle et fonder lui-même un royaume ainsi qu’une famille. On va suivre à la fois son parcours mais aussi celui de son fils Runé qui va se retrouver kidnappé et utilisé pour gagner de l’argent dans un cirque.
Les séries de Tezuka sont toujours très denses et remplis de bouleversements qu’on est surpris des événements en découvrant vers quoi on va. Si le récit se lit très bien et aborde des sujets comme l’esclavage d’animaux tropicaux dans un zoo et un cirque, le création de mythe et d’une jungle unie sous les directives du roi Lion. Je trouve qu’il manque un aboutissement derrière tout cela. Aussi même si j’ai adorée suivre les aventures de Pendja, Léo et Runé, je doit dire que la conclusion de la série est très étrange. On se retrouve embarqué dans une quête dans une montagne enneigée pendant une bonne centaine de pages ou Léo accompagné de chercheurs vont affronter des dinosaures pour rechercher une pierre magique.
Synopsis
Pandja, redoutable Lion blanc, se fait tuer par des braconniers. Ils capturent sa femme pour l’exhiber dans un zoo en Europe. En chemin, elle donne naissance à Léo. Ce dernier parvient à s’échapper et à retourner sur sa terre natale, où le trône de son père est désormais vide…
