Le périple d’une araignée délirante !
Aujourd’hui je voulais vous parler d’un animé Isekai un peu particulier déjà disponible en manga en France chez Pika et d’on l’adaptation en animé à commencer en Hiver dernier
Il s’agit de « So I’m a Spider, So What? » Que je vais abréger en « Spider » dans cet article.
Une survie extrême
Là ou l’œuvre pourrait nous faire penser à « Moi quand je me réincarne en Slime » de par son protagoniste qui se réincarne en monstre à l’apparence « faible », comme un slime ou une araignée. So I’m a Spider, So what ? se démarque par plusieurs aspects comme une aventure emplie de comédie, son histoire plus sombre et violant ainsi que son aspect survivaliste qui va entrainer tout un tas de situations qui vont tous rendre la vie la plus difficile possible à notre protagoniste.
Mais la narration est divisée en 2 intrigues, car on suit en parallèle la vie des autres humains réincarné qui au premier abord semble très classique et inintéressante, mais qui se révèlera rapidement avec une intrigue qui nous fait poser beaucoup de questions sur la temporalité des évènements avec notre petite araignée.
Mais passons tout d’abord à ce qui fait pour moi la force de l’œuvre, c’est-à-dire son personnage principal réincarné en araignée.
Une araignée comme vous n’en avez jamais vu
L’araigne Kumoko (ou Wakaba Hiiro dans sa vie d’avant) est le personnage principal de l’œuvre Spider. C’est une araignée énergique… très énergique interpréter par Aoi Yūki (Tamaki dans Fire Force) en VO et par Charlotte Hervieux (Elsa dans La Reine des Neiges 2) en VF. On suit lors d’une grande partie de la série sa lutte pour sa survie à l’intérieur du grand labyrinthe d’Elroe, qui est un donjon rempli de monstre tous plus dangereux les uns que les autres. On la voit endurer cet enfer dont elle est loin d’avoir les compétences nécessaires pour y survivre, ce qui va causer une véritable frustration en elle mais l’aidera à monter en niveau et devenir progressivement plus forte.
Je pense qu’avoir une araignée pour protagoniste est quelque chose que vous ne verrez nulle part ailleurs. Et c’est encore plus vrai quand celle-ci part dans des monologues totalement intenses et délirants qui en plus de nous offrir une superbe prestation de Aoi Yūki sur la VO, elle permet également de proposer une atmosphère comique au récit.
Et sérieusement, la voix de Aoi Yūki est parfaite sur ce personnage. Sa performance donne tellement de vie au personnage, encore plus dans les scènes comiques et d’émotions qui rendent son personnage tout de suite attachante et drôle. Ayant regardé la VO et la VF et respectant le travailler des comédiens de doublage qui nous propose des versions françaises très souvent de qualité (quoiqu’en dise ceux qui crachent sur la VF des animés), je ne peux clairement pas voir une autre voie que Aoi Yūki sur Kumoko (et je ne suis pas le seul de cet avis). Je remercie quand même Charlotte Hervieux pour son travail de doublage sur ce personnage qui bien que n’égale pas la VO et avec un petit temps d’adaptation lors des premiers épisodes, arrive assez vite à rentrer dans le personnage pour nous offrir une très belle prestation qui en plus et bourrée de référence qui m’ont fait mourir de rire.
Et l’histoire dans tout cela ?
En plus de suivre les aventures de Kumoko, il y a le mystère de la façon dont son histoire finira par être liée aux autres réincarnés humains. On est sans cesse entrain de se poser des questions comme « Qui est-ce vraiment ? », « D’où ce personnage détient-il cette information ? », « Comment s’est-il cela ? » ou encore « Comment cela va-t-il se passer ? » qu’au fur et à mesure des épisodes, vous commencez à formuler des théories sur ce qui va se passer et à réaliser quelles parties ont été préfigurées. C’est une grande partie du plaisir chaque semaine en analysant les épisodes avec d’autre personnes.
Surtout que certaine révélation est assez imprévisible et certains mystères révèlent des informations au compte gouté pour nous donner envie d’en savoir plus.
Les combats sont globalement assez rythmés et très stratégiques, les osts accompagnent avec brio les différentes scènes de l’animé et ont une identité propre qui fait qu’on peut les reconnaître facilement. L’animation par contre n’est pas le point fort de l’animé, il y a beaucoup de scènes utilisant de CGI (de l’animation 3D par ordinateur) qui a quand même quelques améliorations, mais reste globalement très en dessous lorsqu’elle est utilisée lors des affrontements avec beaucoup de monde (par exemple le combat contre les singes, ou encore la bataille des derniers épisodes).
Les différences de la version manga
Ayant lu les 5 premiers tomes déjà sortis, ce qui correspond « à peu près » jusqu’au milieu de l’épisode 8 de l’animé, j’ai pu constater que la version manga s’éloigne quelque peu de l’animé pour être plus fidèle au light novel (inédit en France). On n’a donc pas le point de vue des autres réincarné lors des 5 premiers volumes et l’histoire se concentre uniquement sur l’aventure de Kumoko dans le labyrinthe, certains passages on était rajouté comme certain monstre qu’on n’aperçoit pas dans l’animer ainsi que certaines techniques qu’elle utilise pour les battre, afin de présenter plus en détails l’évolution de Kumoko au fil des niveaux qu’elle acquière.
Niveau dessins je suis plutôt mitigé, le design de Kumoko à été assez simplifié afin de lui donner un aspect plus arrondi et mignon. Tandis que les autres monstres sont plus détaillés afin qu’on puisse tous les reconnaitrais assez rapidement. L’humour est également présent dans le manga, mais nettement moins présent que dans l’adaptation animé, le manga s’axe vraiment plus sur la survie de Kumoko plutôt que sur le reste.
Petits plus quand même, ont à la fin de chaque tome une petite histoire inédite d’une ou deux pages ou Kumoko développe un peu plus le lore du labyrinthe en nous présentant certains monstres ou moment de survit avec le même entrain de décrire absolument tout comme dans l’animé.
Le bilan QUOI ?!
Pour conclure, So I’m a Spider, So What? a clairement été une incroyable découverte pour moi cette année. D’abord septique mais tout de même intrigué lors du premier épisode, je suis rapidement rentré dans le délire que propose l’animé si bien que j’attendais impatiemment la sortie d’un nouvel épisode chaque semaine. Bien que la série ne soit pas parfaite et déplaira surement à beaucoup à cause de le CGI, elle n’a clairement pas besoin de prétendre à la perfection pour proposer une aventure unique, drôle, et des personnages qui nous entrainent avec eux dans leur folie.
J’espère de tout cœur qu’on aura droit à une saison 2 un jour, ou que le light novel débarquera chez nous pour découvrir le récit d’origine. En attendant de vais continuer à prendre la version manga même si elle n’est pas terrible, tout en écoutant les ending chanté par Aoi Yuki
Synopsis
Dans un monde parallèle, le héros et le roi démon se livrent à un combat d’une telle violence, que leur magie s’est ressentie sur la Terre, allant même jusqu’à détruire une classe remplie d’élèves. Cependant, toutes les personnes mortes dans cet incident sont réincarnées dans un monde fantastique, dans lequel ils vont pouvoir trouver une nouvelle forme.
L’histoire nous entraîne dans le quotidien d’une des victimes. Cette personne, ayant les plus mauvaises notes de la classe, se retrouve réincarnée en araignée. Malgré sa position peu avantageuse, elle accepte sa nouvelle vie et va tout faire pour pouvoir survivre, par la seule force de la volonté.