Soul Eater c’est quoi ?
Soul Eater est un manga écrit et illustré par Atsushi Ōkubo (B.ichi ; Fire force), et compte un total de vingt-cinq volumes publiés de 2004 à 2013. La version française est éditée en intégralité par Kurokawa.
Une adaptation en série d’animation de 51 épisodes est aussi disponible mais ne couvre pas tout le manga
Synopsis
Plusieurs jeunes élèves de l’école Shibusen apprennent à devenir des Meisters. Cette école a été fondée par maître Shinigami (le Dieu de la mort), d’une part dans le but de former des jeunes meisters avec leurs armes démoniaques, pouvant prendre forme humaine, à faucher des âmes ; d’autre part pour éviter que le Grand Dévoreur, qui a failli engloutir le monde dans le désespoir et la folie, ne puisse renaître de nouveau. Le but des meisters est de faire avaler 99 âmes humaines corrompues et 1 âme de sorcière à leurs armes, afin d’avoir accès au rang de Death Scythe. Malheureusement atteindre cet objectif n’est pas si simple, et de nombreux obstacles barreront la route des protagonistes.
Top 5 des raisons de lire le manga et ne pas regarder l’animé
Bien que plus discrète que d’autres mangas telle Naruto, One pièce et Bleach de la même époque, Soul eater n’en reste pas moins un incontournable par son histoire, son humour ainsi que ces personnages. Mais avec un anime incomplet et une fin complètement différente que le manga, je vais vous donner 5 bonnes raisons de commencer à lire le manga Soul eater plutôt que de regarder l’anime.
– Pour découvrir l’histoire comme la prévue le mangaka : Pour avoir la vraie fin, la vraie moitié de l’histoire, les vrais dénouements des combats, tous les personnages, les vrais morts, les vrais développements de personnages par rapport à l’anime. Car oui l’anime n’adapte pas tout le manga (à peine la moiter) et tout comme la première série de Full Métal Alchemist, la fin de l’animé est très différente (et décevante) de celle du manga.
– Pour les dessins et le contraste entre le noir et le blanc : Le style graphique du mangaka est très atypique et beaucoup plus appréciable dans le manga. Même si parfois un peu brouillon, surtout lors des débuts. Le style d’Atsushi Ohkubo est très reconnaissable. Il n’hésite pas à prendre des risques dans son design de planche, notamment pour nous faire ressentir la folie ou les peurs des personnages. C’est à la fois un dessin peu académique mais très efficace et original.
– L’humour : Le second degré bien amené avec un humour présent mais qui sait garde tout de même un certain sérieux quand il le faut.
– Une nouvelle édition chez Kurokawa : Le manga est déjà fini chez nous en 25 tomes, mais il existe aussi une édition avec des tomes en éditions double chez Kurokawa afin de profiter de ses couvertures magnifiques.
– L’Atsushi Bar : Présent à la fin de chaque volume, ce sont des pages dédiées à l’auteur où il parle de certains personnages, de son œuvre ou de tout ce qui lui passe par la tête. Tout ça tournait de façons comiques et avec du second degré.
Mon avis
Pour moi Soul eater est un manga qu’il faut lire au moins une fois si on en a l’occasion.
Même si ce n’est pas un chef-d’œuvre absolu, Soul eater offre de l’action fantastique à son style et des personnages loufoques bien conçus et à son intrigue passionnante. Le thème de la folie est très bien retranscrit et le style graphique d’Atsushi Ohkubo autour des nuances de noir, blanc et gris fait vraiment bien ressortir les personnages et les décors tout en offrant une atmosphère propre à cet univers.
Et vous, avez-vous lu Soul eater ? Allez-vous commencer la série après avoir lu cet article ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires !