Katanagatari (qui signifie littéralement « Histoire de sabre ») est à la base une série de light novels japonais écrite par Nisio Isin et illustrée par Take. Celle-ci comporte 12 volumes et est sortie en 2007. Mais aujourd’hui je vais plutôt vous parler de son adaptation en anime qui a était diffusé au Japon durant toute l’année 2010 et qui compte 12 épisodes (sois 1 épisode diffusé par mois). C’est un animé d’action et de fantasy qui mélange l’univers des samouraïs avec celui des arts martiaux et des ninjas.
Présentation
L’ensemble de la série se résume en une succession de 12 épisodes de 50 minutes chacun marqué à chaque fois par la récupération d’un sabre par épisodes.
On y suit Shichika Yasuri, dernier héritier du style de combat sans épée : le Kyotôryû, dont la famille fut exilée sur une petite île y a 20 ans. Un beau jour, une stratège du shogun (le détenteur du pouvoir réel au Japon de cette époque), Togame, vient sur l’île pour demander de l’aide au père de Shichika pour retrouver les 12 sabres du légendaire forgeron Kiki Shikizaki (12 sabres unique mais atteint d’une malédiction qui rend fou leur détenteur). Malheureusement celui-ci est décédé et elle décide donc de requérir les talents de Shichika.
C’est une histoire à la fois violente mais aussi fascinante où la mort, la manipulation, la remise en question et l’évolution intérieure font partie du chemin de nos 2 protagonistes. Qui possèdent chacun un passé chargé et compliqué avec des buts plus ou moins éloignés. Cette histoire joue beaucoup sur les liens entre les évènements passés et présents et sert énormément à se plonger complètement dans la trame de l’histoire.
Ce qui est intéressant dans katanagatari, ce n’est pas tant le déroulement du combat en lui-même. Mais plutôt le fruit des réflexions et des stratagèmes des protagonistes. Tout est réfléchi est parfaitement cohérent, si bien que le rythme de la série qui est pourtant simple est maîtrisé jusqu’aux moindres détails.
Avis Personnel
Katanagatari est un animé ou l’histoire se passe dans l’ancien japon à l’époque Sengoku (du milieu du XVe siècle à la fin du XVIe siècle) de part se contexte historique, cet animé a su déjà me plaire et risque sans doute aussi de plaire à un grand nombre de personnes.
À ceci vient s’ajouter un design et une esthétique pour le moins particulière. Le caractère design est assez simpliste (surtout au niveau des yeux des personnages), mais les décors quant à eux respectent bien les environnements et reste en accord avec le style du Japon de l’époque. Tout cela associé à une animation vraiment soignée, donne un tout très artistique et stylistique ce qui possède un grand charme.
L’ambiance quant à elle est très posée, on ne s’intéresse pas uniquement à la récupération des katanas, mais on tisse aussi des liens avec les différents personnages. Que ce soit, notre duo de personnages principaux Togame et Shichika ou encore les autres sabreurs qu’ils rencontrent tout le long de leur aventure, on apprend à tous les connaître ce qui nous fait rentrer dans l’histoire !
Pour finir, je vous recommande de regarder Katanagatari ! C’est une œuvre vraiment magnifique qui mérite au moins le coup d’œil.
Synopsis
Le légendaire forgeron Shikizaki Kiki confectionna mille katanas durant son existence, mais seulement douze de ceux-ci ont un réel pouvoir. C’est là que nous retrouvons Togame, stratège de l’actuel Shogun. Elle reçut pour mission de retrouver ces douze fameux katanas, et engagea donc des guerriers ainsi que des ninjas. Mais ceux-ci, aveuglés par la puissance des katanas, les gardèrent en leurs mains. C’est alors qu’elle décide de s’allier au maître du style de combat sans épée, le Kyotō-ryū. Mais elle apprend sa mort de la bouche de son fils et seul héritier du style, Yasuri Shichika.